Startup WeekEnd Nancy - Jour 2.

Du 29 au 31 mai, à Nancy, j’ai participé à mon premier Startup Weekend. Et voilà ce que je retiens de la deuxième journée.

Samedi matin, 9 heures. Je savais même pas que ça existait. Mais j’arrive à Epitech après une bonne nuit. Comme on ne sait pas à quelle heure se terminera cette deuxième journée, c’était important de prendre du repos.

La journée commence par un petit déjeuner sur place. Le temps de retrouver l’équipe formée la veille qui arrive elle aussi, de manger quelques croissants et surtout de faire un gros plein de caféine alors que Bruno Martin présente les coachs qui pourrons nous venir en aide durant la journée. Et pour finir le lancement de la journée, chaque équipe part dans la salle qui lui est attribuée avec un grand Business Model Canvas à remplir.

Pour nous, la matinée est consacrée à l’étude du marché. Le formulaire Google rapidement mis en ligne nous prouve qu’on s’attaque à un vrai problème pour beaucoup de monde. On récoltera plus d’un 100aine de réponses juste avec les annonces faites sur Twitter et Facebook. On s’attache aussi à voir quelles sont les solutions comparables qui peuvent déjà exister. Il y a bien de solutions, mais aucunes de vraiment efficace si on en crois les réponses qui nous sont données dans notre petite enquête.

La matinée vois aussi le début de la visite des mentors qui viennent prendre connaissance du projet et qui commence à le challenger. L’idée leur semble bonne, c’est déjà Ça. Mais aussi très compliquée et on vas finir par s’en aperçevoir.

Dès la pause du midi passée, on commence à établir le workflow de la solution. Et l’idée de départ, à savoir faire livrer ses colis chez ses voisins n’est pas si simple à mettre en place. Pire encore, elle demande de se connecter avec les e-commercants, mais aussi avec les livreurs. Cela tourne vite au casse tête pour une startup qui n’a évidement pas le poids suffisant pour aller négocier des accords avec des géants comme Amazon ou la Poste. Il faut se rendre compte que ce n’est pas jouable, il faut pivoter.

Une chose est sûre, on ne cherche pas à devenir transporteur. Les camions, les entrepôts, les livreurs, c’est bien trop gros comme investissement de toute façon. Il faut trouver une solution pour se plugger sur une chaîne logistique déjà très complexe et sans la modifier. Chaque hypothèse que l’on peu faire durant toute l’après-midi est aussitôt remise en cause par la visite d’un coach. On en viens même à se demander s’ils sont vraiment là pour nous aider. Au final, c’est bien eux qui on raison.

Le seul moyen de parvenir est donc de s’ajouter en fin de chaîne. La soirée à déjà débutée lorsqu’on prend une petite pause pour manger. C’est l’occasion de discuter avec les autres équipes. Certaines sont déjà en train de mettre au point leur business model alors même que nous ne sommes pas encore tombé d’accord sur la solution. C’est un gros coup dur. Caroline se demande même pourquoi on s’inflige ça, mais il faudra peut être y passer la nuit car demain, le temps sera compter, la remise des présentation est fixée à 16 heures et ça demandera du travail.

C’est vers minuit que la visite d’un mentor nous donne un sérieux coup de pousse. Trop occupé a se retourner le cerveau dans tout les sens, on a oublié l’essentiel. Remplir notre canvas. Car la solution, on l’a enfin trouvée. Mais il faut la mettre sur table. Ou plutôt sur post-it. Ce qui sera fait pour que nous puissions aller nous coucher vers 2 heures.

Fin de la deuxième journée, je suis crevé, mais on a figer notre solution. Il reste beaucoup à faire le dernier jour.